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Texte écrit et interprété sur la musique d'une chanson de William Sheller...
J'vois mon miroir ternir, son tain déteint, ses reflets sont douteux
Les rides qui dérèglent dans mon regard espiègle mes clins d'oeil amoureux
Les baskets au placard, les minettes au rancart, mais il n'est pas trop tard
Pour continuer à faire de mon mieux toutes les conneries quand je rentrais tard
Faire chier les gens même après minuit, sonner aux portes, se barrer dare-dare
Pour leur dire que j'vieillis...
J'vois mes papiers jaunir, mes poumons réduire dans cette fumée bleue
Tous mes copains s'enfuir sans même prévenir, invités par les cieux
Pilules pour mon coeur, pour lubrifier l'moteur qui a bien moins d'ardeur
Et continuer à faire semblant pour la jolie d'avoir le braquemart
Et lui promettre des nuits de folie, d'l'emm'ner au ciel, et m'barrer dare-dare
Avant qu'elle m'dise papy...
Mon miroir n'a pas tort, c'est le tain qui s'endort sur mon visage plus vieux
Il suffit d'un effort pour retrouver l'décor qui f'sait briller mes yeux
Une boule de neige pleine poire, tour de manège de foire, les heures de colle le soir
Mater les cuisses de la prof d'histoire...
Crie ta jeunesse derrière tes ch'veux gris
Même si l'ennui se fourre dans ton pieux
Tu cherches l'ivresse derrière tes faux plis
Alors vas-y bon Dieu...
Sors ton cartable, tes billes, tes âneries
Quand t'étais môme tu r'grettais tout l'temps
Que la récré n'dure pas toute la vie
Maint'nant tu y'es tout l'temps...
Tout l'temps...
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Texte écrit et interprété sur la musique d'une chanson de Pierre Perret...
Quand il se balade avec moi l'ami
Qu'il me procure je ne sais quelle envie
C'est un bonheur de traînasser, de partager sa liberté, toutes ces odeurs à renifler.
Il est arrivé dans ma vie l'ami
J'errais dans la mélancolie, l'ennui
Et deux grands yeux pleins d'innocence ont redonné un autre sens à mon regard désenchanté.
Il m'a fait tourner en bourrique l'unique
Dans ses petites fugues, c'est logique, panique
Car dès que je tournais le dos, il m'abandonnait illico pour satisfaire sa libido.
Il aurait pu s'app'ler bandit l'ami
Il aime bien prendre c'qu'est pas à lui, tant pis
Le dernier sac qu'il a tiré, elle n'était pas contente mémé, elle qui voulait juste le saluer.
Vous le trouv'rez plutôt comique l'ami
Même quand il est pris de panique, unique
Il se met devant la bagnole de peur que son maître décolle, et l'abandonne à tout jamais.
Il ne se mate pas à coups d'triques, plus chic
Il n'obéit que par le jeu, ludique
Comme un gamin pour une bêtise, si tu mets la fessée t'attise une p'tite sottise en nerfs de crise.
A rebrousse-poil faut pas l'brosser l'ami
Si l'os à moelle est à côté de lui
Tiens si l'on venait te chourer ton petit menu préféré, y'en a pour moins qu'ça qu'on a tué.
Il lève la patte un peu partout l'toutou
Il aime mettre son nez dans les trous surtout
Pas seulement ceux des p'tits lapins qui creusent leurs terriers dans l'jardin
pas besoin d'vous faire un dessin.
On se ressemble étrangement, pourtant
Quand on profite de ces instants présents
Pour lui pas d'histoire de coeur quand il lève la patte sur les fleurs
Pendant qu'nous on les offre en pleurs.
Si je vous parle de mon poteau Gino
C'est qu'dans ses soupirs il m'inspire l'cabot
Cette expression sans dire un mot d'un compagnon loin d'être idiot, qui t'interpelle dans ton égo.
Quand il se balade avec moi l'ami
Y m'fait un peu oublier celle qui
M'avait dressé pour mieux l'aimer
Puis sur la route sur l'bas-côté
Volontairement m'a oublié.
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Texte écrit et interprété sur la musique d'une chanson de Eddy Mitchell...
J'n'ai jamais vu autant de haine
Moi j'aime les hommes, où est l'problème ?
Mon coeur frissonne à leurs " je t'aime "
Mais c'est évident, mes joies en dedans j'ai peur d'avouer.
J'suis pédé, comme vous voulez
J'suis pas haïssable, j'veux juste pouvoir aimer
Depuis quand faut être seulement hétéro en matière de sentiments ?
J'suis pédé, si ça vous plaît
Moi j'ai tant de place pour lui si vous saviez
Depuis quand, dans l'coeur des gens, hétéro c'est l'critère des sentiments ?
J'ai des désirs qui tournent la tête
Des peines de coeur comme vous me guettent
Comme vous je pleure, comme vous j'regrette
Je n'fais pas semblant comme certains parents normaux à mi-temps.
J'suis pédé, comme vous voulez
Pourquoi faire de moi un conflit d'intérêt ?
Tes droits tu les as tout l'temps
Même si homo ça lave plus blanc que blanc (... et oui, il aime l'humour aussi...).
J'suis pédé, si ça vous plaît
Moi j'ai tant de place pour lui si vous saviez
Depuis quand, dans l'coeur des gens, hétéro c'est l'critère des sentiments...
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Texte écrit et interprété sur la musique d'une chanson de Michel Sardou...
Toucher du doigt tes vingt ans, cinquante ans,
Te faire crier dix fois ne m'est plus important.
Si j'dis non, si j'hésite, si j'attends,
Quand tes ardeurs m'invitent à prendre du bon temps.
J'ai trouvé le point G, celui qui t'fait vibrer,
Sans ramoner des heures le conduit intérieur de ta grande cheminée,
Il suffit d'un bouquet, juste devant posé...
Toucher du doigt tes nichons pour de bon,
Te faire crier cent fois dans la simulation;
T'aurais pu, t'aurais du certainement
Ne pas m'tendre ton cul, on avait tout le temps.
J'ai trouvé le point G sans te déshabiller, sans me faire chier des heures,
A décroiser ton coeur d'un sous-tif convoité;
J'ai trouvé le point G sans ta peau caresser, même si j'en crève des heures,
Laissant de préférence ta beauté me charmer,
Et t'offrir quelques fleurs pour t'emplir de bonheur...
Toucher du doigt tes vingt ans, cinquante ans,
Te faire crier dix fois me semblait important.
J'aurais pu, j'aurais du simplement,
Pour que tu n'm'oublies pas, te les offrir avant.....
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